En Suisse, à Savatan, une épreuve de prérecrutement a confronté les jeunes aspirants policiers à la complexité de la langue française. Dictée, conjugaison et accords d’adjectifs… : autant d’exercices éliminatoires au concours de police. Et malheureusement, 30 % des candidats sont recalés chaque année lors des épreuves de grammaire et d’orthographe. Être bon en sport ne suffit pas ! « Le nombre de candidats est moindre et nous devons engager davantage de ressources pour maintenir un bon niveau », observe Jean-Marie Bornet, porte-parole de la police cantonale de Vaud. Et pourtant, la rédaction fait de plus en plus partie du métier de policier.